Après une rapide traversé de la ville pour rejoindre l'auberge Xiongnu nous discutons de notre plan afin de quitter la ville.
10K Flèches et moi convenons de nous déplacer séparément afin de moins attirer l'attention sur nous. Comme nous avons été aperçus par la garde en compagnie de Sargaï nous décidons de le grimer et de lui changer ses habits, je fais de même mais avec un peu moins de succès.
Mais avant que nous n'ayons le temps de quitter l'auberge une patrouille de 4 gardes y fai irruption (peut-être avons nous été trahis par l'un des occupants ?). Les gardes après avoir fai rassembler tout le monde procèdent aux fouilles des chambres ;entre mes armes, habits et mon piètre déguisement, ils parviennent à m'identifier. Je m'élance alors vers l'étage et mon arme pendant que Loup fidèle s'occupe de couper la retraite aux gardes dans l'auberge.
Il s'en suit un combat qui comme a l'accoutumé est bref, violent et tout à fait à notre avantage, même si à ma grande surprise le chef de cette petite patrouille semble maitriser les bases des taos.
A la hâtes, nous empaquetons nos affaires et décidons avec Sargaï de monter sur les chevaux et de fendre notre passage vers la liberté au grand galop. Après avoir bousculé une grosse patrouille sur notre chemin, la ville bien vite résonne de cris d'alarme et nous tombons sur une bonne 20aine de soldats tenant la porte de la ville fermée. Les Xiongnus qui accompagnent Sargaï ainsi que le prince et Loup fidèle se jettent sur les gardes pendant que j'utilise la puissances des taos afin de débarrer et d'ouvrir la porte, et de remonter à cheval. Le tout en seulement le temps de 4 clignements d'yeux et la voie de la liberté nous est ouverte.
Très vite nous déchantons en apercevant des 100aines de cavalier lourdement armurés sur leurs chevaux de guerre à nos trousses, mais plus inquiétant encore, la 20aine de char rapide et léger qui parviennent à nous rogner doucement notre avance.
Pour conserver notre distance nous essayons d'emprunter des zone difficilement carrossables, buissons et champs clôturés ou nos chevaux savent bondir mais forçant les chars à faire d'importants détours.
Après plus d'une heure de cette course-poursuite endiablée, au détour d'une colline, nous tombons nez à nez avec une immense armée du Qin, et vu la configuration du terrain, impossible de nous enfuir de cette nasse de soldats !
Seule surprise : chars et cavaliers poursuivants semblent s'arrêter en haut de la colline sans se joindre aux forces en campement. Nous somme fait prisonniers de manière étonnamment courtoise et nous entendons que les cavaliers exigent que nous leurs soyons remis . Il leurs est rétorqué que nous somme maintenant les "invités" de Lu Buwei (le premier ministre et régent du Qin).
Après avoir été contraints de déposer toutes nos armes nous somme amenés devant Lu Buwey en personne qui se montre extrêmement affable. Il nous demande des explications sur la situation. Dans un premier temps nous arrivons a nier notre responsabilité et expliquons simplement que nous nous sommes enfuis de la ville sous le joug de l'accusation du meurtre du prince. Lui nous explique ensuite que le prince et son général ont fait sécession et évite de répondre quand on lui demande si la tentative précédente d'assassinat était commanditée par ses bons soins. La conversation aidant Il finit par obtenir de nous une confession de notre rôle dans cet assassinat et aussi quel est notre commanditaire et sa motivation.
Lu Buwei nous demande d'attendre dans une tente car le général félon demande a être reçû pour parlementer. Usant de mes taos, j'essaye de percevoir des bribes de leur conversation qui semble bien agitée. J'y entends le nom de la Reine-mère ainsi que les accusations de meurtre du général qui finit par conclure que cela se soldera par la voie des armes.
Lu Buwei nous explique ensuite que le général et toute son armée doivent mourir car le Qin ne pourrait tolérer le moindre soldat félon dans ses rang. Quand par contre, il nous questionne sur le sort des civils, Loup fidèle et moi-même sommes dépités d'entendre Lu Buwei et Sargaï conclure que toute la population doit aussi être exécutée pour avoir accueilli les sécessionnistes.
Loup fidèle et moi, quand Lu Buwei nous demande notre opinion en matière de stratégie pour la bataille du lendemain, expliquons que si nul de la cité n'est appelé à survivre, autant économiser au maximum les troupes du Qin en pilonnant la ville et les troupes défenderesse avec des projectiles enflammés.
Durant la triste journée du lendemain, je prête main forte aux médecins militaires quand à Loup fidèle, il prend part à la bataille dans l'espoir de pouvoir affronter le général félon et ainsi forger sa propre légende, bien que ressorti indemne de cette immense boucherie, il considèrera quand même que les dieux ne l'auront pas soutenu puisqu'il n'y aura pas trace du général, soit il aura pu fuir soit il sera mort en anonyme dans la fureur des combats.
Lu Buwei fort satisfait de nos prestations, nous propose de l'accompagner dans la capitale du Qin afin d'y être ses invités.
Sur place je suis immédiatement attiré par SAN BAI-HU qui est l'ambassadeur du WEI et surtout un très puissant magicien , son surnom est "le maitres des 4 tao", lui même me présente à BA CHONG qui est le maitre des rituels ici à XIANYANG dans la capitale du Qin. Ce rôle est maintenu en place malgré le très fort légisme afin de préserver le culte des ancêtres.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire